moteur thermique
Fonctions. Le bloc-cylindres
est l’organe fixe du mécanisme moteur qui établit l’espace nécessaire a
l’évolution du cycle a 4 temps. Il reçoit l’embiellage ou les organes mobiles.
Le bloc-cylindres est aussi le
support de la culasse, qui ferme la partie haute du moteur, et du carter
inférieur, qui obture le bas du moteur. Il est soumis a toutes les forces
engendrées durant le fonctionnement du moteur : couples, vibrations, etc
Structure. La
partie supérieure du bloc-cylindres est usinée pour former les cylindres
(bloc-cylindres non chemisé) ou les logements de chemises (bloc-cylindres a
cylindres rapportés). Le liquide de refroidissement circule librement a
l’intérieur de cette partie.
Le plan supérieur est
dressé pour former plan de joint, la
culasse vient y s’appuyer pour couvrir les cylindres. Des bossages avec des
trous filetés assurent la fixation de la culasse.
La partie inférieure
du bloc-cylindres comporte les demi-paliers de la «ligne
d’arbre »,munis des coussinets, destinés a supporter le vilebrequin. Les
chapeaux des paliers sont fixés par le bas, au moyen de vis, pour faciliter la
dépose du vilebrequin.
Le bloc-cylindres
possède a l’intérieur des alésages destinés a recevoir l’arbre a cames et la
commande des soupapes, la commande et la fixation de la pompe a huile et des
canalisations du système de graissage.
L’intérieur du bloc-cylindres
est relié au collecteur d’admission ou au filtre a air par un reniflard pour la
récupération des gaz ou des vapeurs d’huile.
Fig. 2 Différents types de bloc-cylindres
Selon la disposition des cylindres (Fig.2) , le
bloc-cylindres peut être :
-
« en ligne », si les
axes des cylindres sont verticaux et situés dans le même plan.
-
« en ligne et
incliné », si les axes des cylindres sont inclinés par rapport a la
verticale (40°).
-
« en V », les
cylindres sont repartis en 2 sériés et dans chacune d’elles les axes sont
parallèles et situés dans un même plan.
-
« a plat », si les
cylindres sont placés horizontalement et opposés 2 a 2 (en V dont l’angle vaut
180°).
Fig. 2 Différents types de bloc-cylindres
Selon la disposition des cylindres (Fig.2) , le
bloc-cylindres peut être :
-
« en ligne », si les
axes des cylindres sont verticaux et situés dans le même plan.
-
« en ligne et
incliné », si les axes des cylindres sont inclinés par rapport a la
verticale (40°).
-
« en V », les
cylindres sont repartis en 2 sériés et dans chacune d’elles les axes sont
parallèles et situés dans un même plan.
-
« a plat », si les
cylindres sont placés horizontalement et opposés 2 a 2 (en V dont l’angle vaut
180°).
Matériau. Le bloc-cylindres est en fonte grise ou en alliage d’aluminium. Les blocs en alliage léger ont un poids réduit et une bonne conductibilité thermique. Ils sont généralement chemisés.
Fig. 3 Chemise sèche
Fig. 4 Chemise humide a appui inférieur
Fig. 5 Chemise humide a appui supérieur
1.1.
CYLINDRES
Fonction. Les cylindres sont des
fûts, usinés dans le bloc-cylindres ou amovibles, qui servent de guide aux
pistons. Leur paroi intérieure a un degré de finition supérieur et présent
des stries fines pour retenir l’huile de graissage.
Structure. Trois montages de
cylindres sont réalisés dans le bloc-cylindres.
Les cylindres
rapportés sont des tubes d’épaisseur assez faible qui viennent s’emboîter a
force dans le bloc-cylindres, lequel a été prévu avec fûts alésés directement
dans la matière le constituant. Le chemisage permet d’obtenir une surface
résistante a l’usure (très dure) et présentant un faible coefficient de
frottement.
On les
appelle «chemises sèches » (Fig.3) car la partie extérieure n’est
en contact qu’avec le bloc-cylindres et non pas avec le liquide de
refroidissement.
L’emmanchement se
fait, soit a la presse, soit par contraction de la chemise trempée dans
l’azote liquide (- 195° C).
Matériau. Les chemises sèches sont en
acier.
C. CYLINDRES RAPPORTES (CHEMISES) HUMIDES
Les chemises
humides ont un excellent refroidissement car elles sont extérieurement en
contact avec le liquide de refroidissement. Ces chemises sont épaisses, elles
forment fûts amovibles et le bloc-cylindres ne comporte que des surfaces de
centrage et d’appui.
Le montage des
chemises humides est de type comprimé avec un joint servant uniquement a
l’étanchéité.
La chemise humide a
appui inférieur (Fig.4) est centrée dans un logement prévu a cet effet a la
partie inférieure du bloc-cylindres. L’étanchéité est assurée par un joint
plat d’embase, placé a l’épaulement de la partie inférieure de la chemise. Le
dépassement du haut de la chemise assure, après serrage de la culasse,
l’étanchéité parfaite au joint de culasse. Au moment du serrage, le joint
plat d’embase est comprimé suffisamment pour assurer l’étanchéité du bas.
La chemise humide a
appui supérieur (Fig.5) est en appui vers le haut par sa collerette.
L’étanchéité du bas est assurée par des joints toriques en caoutchouc qui
sont suffisamment comprimés au moment du serrage de la culasse.

Fig. 3 Chemise sèche

Fig. 4 Chemise humide a appui inférieur
Fig. 5 Chemise humide a appui supérieur
1.1.
CYLINDRES
Fonction. Les cylindres sont des
fûts, usinés dans le bloc-cylindres ou amovibles, qui servent de guide aux
pistons. Leur paroi intérieure a un degré de finition supérieur et présent
des stries fines pour retenir l’huile de graissage.
Structure. Trois montages de
cylindres sont réalisés dans le bloc-cylindres.
Les cylindres
rapportés sont des tubes d’épaisseur assez faible qui viennent s’emboîter a
force dans le bloc-cylindres, lequel a été prévu avec fûts alésés directement
dans la matière le constituant. Le chemisage permet d’obtenir une surface
résistante a l’usure (très dure) et présentant un faible coefficient de
frottement.
On les
appelle «chemises sèches » (Fig.3) car la partie extérieure n’est
en contact qu’avec le bloc-cylindres et non pas avec le liquide de
refroidissement.
L’emmanchement se
fait, soit a la presse, soit par contraction de la chemise trempée dans
l’azote liquide (- 195° C).
Matériau. Les chemises sèches sont en
acier.
C. CYLINDRES RAPPORTES (CHEMISES) HUMIDES
Les chemises
humides ont un excellent refroidissement car elles sont extérieurement en
contact avec le liquide de refroidissement. Ces chemises sont épaisses, elles
forment fûts amovibles et le bloc-cylindres ne comporte que des surfaces de
centrage et d’appui.
Le montage des
chemises humides est de type comprimé avec un joint servant uniquement a
l’étanchéité.
La chemise humide a
appui inférieur (Fig.4) est centrée dans un logement prévu a cet effet a la
partie inférieure du bloc-cylindres. L’étanchéité est assurée par un joint
plat d’embase, placé a l’épaulement de la partie inférieure de la chemise. Le
dépassement du haut de la chemise assure, après serrage de la culasse,
l’étanchéité parfaite au joint de culasse. Au moment du serrage, le joint
plat d’embase est comprimé suffisamment pour assurer l’étanchéité du bas.
La chemise humide a
appui supérieur (Fig.5) est en appui vers le haut par sa collerette.
L’étanchéité du bas est assurée par des joints toriques en caoutchouc qui
sont suffisamment comprimés au moment du serrage de la culasse.
Défectuosité
|
Causes
|
Méthode de réparation
|
1. Fissures des chambres d’eau.
2. Déformation du plan de joint de la culasse
3. Usure (ovalisation) de l’alésage des paliers du
vilebrequin.
4. Usure de l’alésage des portées de centrage des
cylindres.
5. Usure de l’alésage des paliers de l’arbre a cames.
6. Obturation des canalisations d’huile.
7. Trous filetés a filetage détérioré.
8. Usure (conicité et ovalisation) de l’alésage des
cylindres.
|
Dilatation irrégulière due au refroidissement irrégulier.
Température élevée ou serrage irrégulier.
Température élevée ou serrage irrégulier.
Changement incorrect des cylindres.
Frottement des paliers de l’arbre a cames.
Dépôt des impuretés véhiculées par l’huile
Boulons ou goujons en mauvais état ou cassés
Frottement des segments et, dans une moindre mesure, du
piston.
Lavage du film d’huile par l’essence durant le démarrage a
froid.
L’abrasion provoquée par les poussières et les impuretés.
L’application du piston contre la paroi lors de la
détente.
La corrosion par les produits de la combustion.
|
Soudure / Remplacement du bloc-cylindres
Rectification plane sans dépasser la hauteur minimale.
Alésage en ligne
Remplacement du bloc-cylindres
Changement des bagues en bronze
Nettoyage
Refaire le filetage
Alésage de précision des cylindres usinés a la cote de
réparation.
Remplacement des cylindres sèches et alésage a la cote
nominale.
Remplacement des cylindres humides
|
EXPERTISE DE L‘EMBIELLAGE
L’embiellage est
l’ensemble des organes mobiles du mécanisme moteur qui transforme le mouvement
rectiligne alternatif du piston en mouvement de rotation du vilebrequin.
L’embiellage se compose de : piston, segments, axe de piston, bielle est
vilebrequin.
Fig. 6 Structure d’un piston
Fonction. Le
piston permet l’échange d’énergie entre les gaz et l’embiellage. Pendant la
détente, les gaz fournissent de l’énergie au piston, mais au cours des autres
temps du cycle, c’est la bielle qui commande le mouvement du piston.
Structure. Le piston (Fig.6) comporte
deux parties distinctes :
-
La tête de piston, la partie
supérieure, reçoit l’action des gaz et assure l’étanchéité. Le fond de piston
est en général plan, parfois bombé, convexe ou concave, selon la forme que
l’on recherche pour la chambre de combustion.
Des gorges circulaires a section carrée portent des segments assurant
l’étanchéité entre piston et parois du cylindre.
-
La jupe, la partie inférieure,
assure le guidage rectiligne. Elle porte, a l’intérieur, les bossages de
l’alésage pour l’axe de piston et éventuellement une gorge, sur sa partie
inférieure, pour un segment supplémentaire de retenue d’huile.

Fig. 6 Structure d’un piston
Fonction. Le
piston permet l’échange d’énergie entre les gaz et l’embiellage. Pendant la
détente, les gaz fournissent de l’énergie au piston, mais au cours des autres
temps du cycle, c’est la bielle qui commande le mouvement du piston.
Structure. Le piston (Fig.6) comporte
deux parties distinctes :
-
La tête de piston, la partie
supérieure, reçoit l’action des gaz et assure l’étanchéité. Le fond de piston
est en général plan, parfois bombé, convexe ou concave, selon la forme que
l’on recherche pour la chambre de combustion.
Des gorges circulaires a section carrée portent des segments assurant
l’étanchéité entre piston et parois du cylindre.
-
La jupe, la partie inférieure,
assure le guidage rectiligne. Elle porte, a l’intérieur, les bossages de
l’alésage pour l’axe de piston et éventuellement une gorge, sur sa partie
inférieure, pour un segment supplémentaire de retenue d’huile.
Afin de
mieux contrôler la dilatation on utilise différents types de piston.
Fig. 7 Piston a jupe intégrale
Piston a jupe intégrale (Fig.7). Il se
caractérise par la liaison continue entre la tête et la jupe, associée a un
profil intérieur progressif. Le diamètre de la tête du piston est plus petit
que celui de la jupe afin de mieux réagir aux dilatations importantes
localisées a ce niveau par le contact direct de la combustion des gaz. La jupe
a une forme ovale dont le plus petit diamètre est au niveau des bossages de
l’alésage pour l’axe de piston. Lorsque le piston est chaud, cette partie ovale
s’arrondit.
Fig. 8 Piston e fente
Fig. 9 Piston thermostatique

Fig. 8 Piston e fente

Fig. 9 Piston thermostatique
Piston a fente (Fig.8). Pour
éviter un jeu excessif a froid, ce qui rend le moteur bruyant, ce piston
comporte une fente horizontale, située sous le dernier segment. La fente,
située aussi verticalement, serve de compensation aux dilatations thermiques.
Piston «thermostatique » (Fig.9). Il est
muni d’inserts en acier spécial « Invar » positionnés en haut de la
jupe. L’«Invar » est un acier ayant un très faible coefficient de
dilatation.
Matériau. Les alliages a base d’aluminium ou de magnésium
constituent les matériaux préférés, pour un piston qui doit être bon conducteur
de chaleur et léger. Une couche de protection (étain, plomb, graphite, etc.)
assure une lubrification de secours en cas de défaillance momentanée du
graissage
Fig. 10 Piston a trois segments
Fonction. Les
segments (Fig.10) sont des anneaux circulaires ouverts et souples montés dans
les gorges du piston en vue de :
-
Assurer l’étanchéité entre le
piston et le cylindre afin que les gaz de combustion ne passent pas de la
chambre de combustion dans le carter en phase de compression et que l’huile
ne remonte pas du carter dans la chambre de combustion en phase d’aspiration.
-
Assurer le refroidissement du
piston par le transfert de la chaleur du piston au cylindre.

Fig. 10 Piston a trois segments
Fonction. Les
segments (Fig.10) sont des anneaux circulaires ouverts et souples montés dans
les gorges du piston en vue de :
-
Assurer l’étanchéité entre le
piston et le cylindre afin que les gaz de combustion ne passent pas de la
chambre de combustion dans le carter en phase de compression et que l’huile
ne remonte pas du carter dans la chambre de combustion en phase d’aspiration.
-
Assurer le refroidissement du
piston par le transfert de la chaleur du piston au cylindre.
Structure.
Les segments sont fendus pour permettre leur montage et leur donner une
certaine élasticité. La forme de la coupe (Fig.11) est généralement droite. Les
fuites qui pourraient se produire en cet endroit sont réduites en répartissant
les coupes (tiercage de segments) sur toute la périphérie du piston. Par suite
au fait que les segments assurent l’uniformité des pressions radiales sur les parois
du cylindre, leur coupe ne doit pas être modifiée.
Fig. 11 Différentes coupes de segments
Fig. 12 Types de segments
Fig. 13 Types d’axes de piston et leurs arrêts
Il existe deux types des segments (Fig12) d’après
leur fonction principale.
Segments de compression. De forme
rectangulaire, trapézoïdale ou conique, ils sont placés dans les gorges
supérieures du piston. Travaillant en extension permanente contre les parois
du cylindre ils garantissent une étanchéité aussi parfaite que possible. Le
premier segment de compression a partir de la partie supérieure du piston, le
segment de feu, est chromé parce qu’il est soumis aux hautes températures de
l’explosion.
Segment racleur. Placé dans la gorge
inférieure du piston, il arrête l’huile. Derrière lui, la gorge est percée
pour permettre le retour de l’huile dans le carter inférieur.
Matériau. Les segments sont en acier au chrome ou en fonte perlitique
à graphite sphéroïdal. Un traitement thermique permet d’améliorer leurs
caractéristiques mécaniques. Un traitement de surface, le chromage dur,
augmente leur résistance a l’usure.
2.2.AXE DE PISTON
Fonction. L’axe de piston assure la
liaison articulée entre le piston et la bielle. Il transmet a la bielle la
force que reçoit le piston tout en permettant le mouvement oscillatoire
bielle/piston.
Structure. L’axe de piston (Fig.13) est
de forme cylindrique creux afin de diminuer au maximum sa masse tout en
maintenant sa rigidité. L’axe de piston peut être décentré (déport) par
rapport à l’axe géométrique du cylindre afin de réduire l’usure du cylindre.

Fig. 12 Types de segments

Fig. 13 Types d’axes de piston et leurs arrêts
Il existe deux types des segments (Fig12) d’après
leur fonction principale.
Segments de compression. De forme
rectangulaire, trapézoïdale ou conique, ils sont placés dans les gorges
supérieures du piston. Travaillant en extension permanente contre les parois
du cylindre ils garantissent une étanchéité aussi parfaite que possible. Le
premier segment de compression a partir de la partie supérieure du piston, le
segment de feu, est chromé parce qu’il est soumis aux hautes températures de
l’explosion.
Segment racleur. Placé dans la gorge
inférieure du piston, il arrête l’huile. Derrière lui, la gorge est percée
pour permettre le retour de l’huile dans le carter inférieur.
Matériau. Les segments sont en acier au chrome ou en fonte perlitique
à graphite sphéroïdal. Un traitement thermique permet d’améliorer leurs
caractéristiques mécaniques. Un traitement de surface, le chromage dur,
augmente leur résistance a l’usure.
2.2.AXE DE PISTON
Fonction. L’axe de piston assure la
liaison articulée entre le piston et la bielle. Il transmet a la bielle la
force que reçoit le piston tout en permettant le mouvement oscillatoire
bielle/piston.
Structure. L’axe de piston (Fig.13) est
de forme cylindrique creux afin de diminuer au maximum sa masse tout en
maintenant sa rigidité. L’axe de piston peut être décentré (déport) par
rapport à l’axe géométrique du cylindre afin de réduire l’usure du cylindre.
On utilise trois types de montage
de l’axe de piston avec la bielle (Fig.14).
Axe de piston libre dans les bossages du
piston et dans le pied de bielle (B, flottant). L’axe est retenu de se déplacer
latéralement et de frotter sur les parois du cylindre par des arrêts élastiques
en acier : circlips ou joncs. Le pied de bielle comporte une bague en
bronze.
Axe de piston libre dans les bossages du
piston et serré dans le pied de bielle (C). Le montage de l’axe s’effectue
après une chauffe dela bielle.
Axe de piston serré dans les bossages du
piston et libre dans le pied de bielle (A). Le montage de l’axe s’effectue
après une chauffe du piston.
Fig. 14 Différents types de
montage de l’axe de piston
Matériau. L’axe de piston est en acier ayant une couche
superficielle dure : cémentée, nitrurée, etc.
2.2. BIELLE
Fig. 15 Organisation structurelle d’une bielle
Fonction. La bielle assure la liaison
entre le piston et le vilebrequin et transmet l’énergie entre ces deux
éléments animés de mouvements différents.
Structure. La bielle (Fig.15) se compose
de trois parties : le pied, le corps et la tête.
Le pied, relié a l’axe de
piston, comporte généralement une bague en bronze emmanchée a force.
Le corps est la partie comprise
entre le pied et la tête. Il a une section en « I » pour
résister aux divers efforts de compression et de traction et pour éviter
ainsi le flambage.
La tête, articulée sur le
maneton du vilebrequin, est coupée dans un plan perpendiculaire (parfois
oblique) a l’axe de la bielle en deux parties pour permettre la pose des
coussinets et son montage. La partie supérieure est solidaire du corps, la
partie inférieure, boulonnée sur la première et enserrant le maneton, est
appelée chapeau.

Fig. 15 Organisation structurelle d’une bielle
Fonction. La bielle assure la liaison
entre le piston et le vilebrequin et transmet l’énergie entre ces deux
éléments animés de mouvements différents.
Structure. La bielle (Fig.15) se compose
de trois parties : le pied, le corps et la tête.
Le pied, relié a l’axe de
piston, comporte généralement une bague en bronze emmanchée a force.
Le corps est la partie comprise
entre le pied et la tête. Il a une section en « I » pour
résister aux divers efforts de compression et de traction et pour éviter
ainsi le flambage.
La tête, articulée sur le
maneton du vilebrequin, est coupée dans un plan perpendiculaire (parfois
oblique) a l’axe de la bielle en deux parties pour permettre la pose des
coussinets et son montage. La partie supérieure est solidaire du corps, la
partie inférieure, boulonnée sur la première et enserrant le maneton, est
appelée chapeau.
Matériau. La bielle est en acier très résistant au nickel-chrome,
parfois en acier mi-dur au carbone.
2.5. VILEBREQUIN
Fonction.
Le vilebrequin transforme, par l’intermédiaire de la bielle, la force du piston
en mouvement circulaire et de créer ainsi un couple de rotation. L’énergie
recueillie sur cet arbre assure le mouvement des organes de transmission pour
le déplacement du véhicule mais aussi l’entraînement de la distribution, de la
pompe a huile, de la pompe a eau, des dispositifs d’alimentation en carburant
et d’allumage, ainsi que de l’alternateur.
Structure. Le vilebrequin (Fig.16) se compose de tourillons, qui se
trouvent dans l’axe et qui permettent a l’arbre de reposer sur les paliers du
bloc-cylindres, et des manetons sur lesquelles viennent s’articuler les
bielles.
Fig. 16.Organisation structurelle d’un vilebrequin
Les tourillons et les
manetons sont reliés les uns aux autres par des bras et des flasques. Les
flasques peuvent recevoir des masses d’équilibrage, statique et dynamique, jouant
le role de contrepoids ajusté par meulage ou perçage. Des canalisations de
graissage sont perforées à travers les bras, des tourillons aux manetons. Du
coté sortie du vilebrequin, se trouvent la portée du joint d’étanchéité et la
flasque de fixation du volant moteur. Sur le coté opposé, se trouvent la portée
du joint d’étanchéité, le pignon d’entraînement de l’arbre a cames, la poulie
et, selon le cas, l’amortisseur de vibrations.
La disposition des
éléments constituants est conditionnée par le nombre des cylindres du moteur et
par l’obligation de repartir régulièrement les impulsions des pistons sur deux
tours de rotation, tout en assurant le meilleur équilibrage possible.
Matériau. Le vilebrequin est en acier mi-dur au nickel-chrome, en
acier allié au manganèse et silicium ou en fonte au graphite sphéroïdal. La
couche superficielle de ses portées est trempée ou durcie (nitruration,
cémentation, induction) et rectifiée.
Le vilebrequin doit
occuper une position bien déterminée par rapport au bloc-cylindres. Des cales
peuvent régler le jeu axial du vilebrequin par leur épaisseur (cales de jeu
latéral).
Le vilebrequin sort
de moteur a ses deux extrémités, des joints d’étanchéité mobile y empêchent les
fuites d’huile : joint a lèvre en caoutchouc synthétique, tresse constituée par l’amiante tissée autour de
caoutchouc, etc.
Fig. 17 Demi coussinet multicouches
Fig. 18 Organisation structurelle du volant
Pour assurer une
bonne rotation entre vilebrequin et paliers du bloc-cylindres et entre vilebrequin
et têtes de bielle on utilise des coussinets minces. Les coussinets protègent
les portées rectifiées du vilebrequin et peuvent être changés sans usinage a
posteriori. Ceux-ci (Fig.17) sont des pièces d’usure qui se présentent sous
forme d’une coquille en acier sur laquelle est plaquée une mince couche
portante de métal antifriction. Comme métal antifriction on utilise les
alliages a base d’aluminium, les alliages plomb-etain (métal blanc),
plomb-etain-cuivre-antimoine (régule) et aluminium-cuivre-zinc (métal rose).
La couche antifriction a la capacité d’absorption des éléments enlevés par
friction. Parfois une couche ternaire de plomb-etain-cuivre est ajoutée pour éviter les grippages.
Le volant moteur (Fig.18)
est fixé sur la flasque du vilebrequin par des boulons dont le couple de
serrage doit être respecté. Cette pièce, en acier ou en fonte, est une masse
d’inertie qui régularise le couple moteur.
D’autres fonctions
peuvent également être assurées par le
volant moteur tel que :
-
Recevoir la couronne de
démarrage sur laquelle s’engrène le pignon du démarreur.
-
Supporter le mécanisme
d’embrayage et servir de face de friction au disque d’embrayage.
-
Comporter des encoches servant
de repères de position des organes mobiles du moteur (PMH), de déclenchement
de l’allumage et d’injection.

Fig. 17 Demi coussinet multicouches

Fig. 18 Organisation structurelle du volant
Pour assurer une
bonne rotation entre vilebrequin et paliers du bloc-cylindres et entre vilebrequin
et têtes de bielle on utilise des coussinets minces. Les coussinets protègent
les portées rectifiées du vilebrequin et peuvent être changés sans usinage a
posteriori. Ceux-ci (Fig.17) sont des pièces d’usure qui se présentent sous
forme d’une coquille en acier sur laquelle est plaquée une mince couche
portante de métal antifriction. Comme métal antifriction on utilise les
alliages a base d’aluminium, les alliages plomb-etain (métal blanc),
plomb-etain-cuivre-antimoine (régule) et aluminium-cuivre-zinc (métal rose).
La couche antifriction a la capacité d’absorption des éléments enlevés par
friction. Parfois une couche ternaire de plomb-etain-cuivre est ajoutée pour éviter les grippages.
Le volant moteur (Fig.18)
est fixé sur la flasque du vilebrequin par des boulons dont le couple de
serrage doit être respecté. Cette pièce, en acier ou en fonte, est une masse
d’inertie qui régularise le couple moteur.
D’autres fonctions
peuvent également être assurées par le
volant moteur tel que :
-
Recevoir la couronne de
démarrage sur laquelle s’engrène le pignon du démarreur.
-
Supporter le mécanisme
d’embrayage et servir de face de friction au disque d’embrayage.
-
Comporter des encoches servant
de repères de position des organes mobiles du moteur (PMH), de déclenchement
de l’allumage et d’injection.
2.6. DEFECTUOSITES DE L’EMBIELLAGE
Défectuosités
|
Causes
|
Méthode de réparation
|
PISTON
1. Usure du
diamètre de la jupe.
2. Usure de la
largeur des gorges.
3. Usure de
l’alésage de l’axe.
SEGMENTS
4. Usure du
diamètre extérieur (jeu a la coupe, fente).
5. Usure de
l’épaisseur.
AXE DE PISTON
6. Usure du
diamètre extérieur.
BIELLE
7. Usure de
l’alésage de la tête de bielle (logement de coussinet)
8. Usure de
l’alésage du pied de bielle (logement de bague)
9. Usure de
l’alésage de la bague en bronze
10. Flexion ou torsion du corps.
11. Usure (ovalisation et conicité) des portées des
tourillons et des manetons.
12. Alignement des tourillons (flèche)
13. Torsion des manetons
14. Perpendicularité (voile) du plan d’appui du volant
|
Frottement au cylindre.
Frottement aux segments.
Frottement a l’axe de piston.
Frottement au cylindre.
Frottement a la gorge.
Frottement au piston.
Efforts d’extension et de compression
Efforts d’extension et de compression
Frottement a l’axe de piston
Efforts d’extension, de compression et de flexion
Frottement aux coussinets en cas de mauvais graissage
Efforts de flexion créés par la poussée des gaz
Efforts de torsion créés par l’opposition des couples
Efforts de flexion et de torsion
|
Changement du piston
Changement du piston
Changement du piston
Changement des segments
Changement des segments
Changement de l’axe de piston.
Changement de la bielle
Changement de la bielle/ Réalésage
Changement de la bague en bronze
Dégauchissage
Rectification a la cote suivante de réparation
Redressement / Changement du vilebrequin
Changement du vilebrequin
Changement du vilebrequin
|
Chapitre III
EXPERTISE DE LA CULASSE
3.1. CULASSE
Fig. 19 Organisation structurelle d’une culasse
Fig. 20 Différentes
formes de la chambre de combustion
Fonction. La culasse ferme le haut des cylindres tout en formant
une partie de la chambre de combustion.
Structure. La culasse
(Fig.19) comprend des conduits d’admission et d’échappement des gaz. Elle
porte les trous filetés pour recevoir les bougies d’allumage et,
éventuellement, des injecteurs d’essence.
La culasse est fortement sollicitée de point
de vue températures et pressions de combustion. Une double paroi permet la
circulation du liquide de refroidissement autour des bougies et des chambres
de combustion.
Le dessus de la culasse constitue le carter
qui contient la commande des soupapes.
Les chambres de combustion sont en creux au
dessous de la culasse.
La forme et le volume de la chambre de
combustion influencent grandement le rendement et le fonctionnement du moteur.
La forme de la chambre (Fig. 20) présente

Fig. 20 Différentes
formes de la chambre de combustion
Fonction. La culasse ferme le haut des cylindres tout en formant
une partie de la chambre de combustion.
Structure. La culasse
(Fig.19) comprend des conduits d’admission et d’échappement des gaz. Elle
porte les trous filetés pour recevoir les bougies d’allumage et,
éventuellement, des injecteurs d’essence.
La culasse est fortement sollicitée de point
de vue températures et pressions de combustion. Une double paroi permet la
circulation du liquide de refroidissement autour des bougies et des chambres
de combustion.
Le dessus de la culasse constitue le carter
qui contient la commande des soupapes.
Les chambres de combustion sont en creux au
dessous de la culasse.
La forme et le volume de la chambre de
combustion influencent grandement le rendement et le fonctionnement du moteur.
La forme de la chambre (Fig. 20) présente
Fig.
21 Siège et guide de soupape
une importance
primordiale, car elle exerce une influence sur la turbulence du mélangé. Par
conséquent le mélange est plus homogène et la combustion plus rapide.
Le volume de la chambre conditionne le taux
de compression dont dépend le rendement de la combustion.
Au fond de la chambre de combustion on
trouve les sièges de soupapes (Fig. 21). Les sièges constituent les surfaces coniques
d’appui de têtes des soupapes : l’angle du cône (30° ou 45°) doit être
presque le même pour la soupape et le siège, afin que l’étanchéité soit
assurée. Les sièges sont usinés dans la masse de la culasse, ou bien formés
par des bagues en acier emmanchées a la presse. Ils sont
chanfreinés afin de
réaliser la largeur de la surface conique.
Dans l’axe du chaque siège, introduit a la
presse, il y a le guide de soupape qui
assure le coulissement
de la soupape.

Fig.
21 Siège et guide de soupape
une importance
primordiale, car elle exerce une influence sur la turbulence du mélangé. Par
conséquent le mélange est plus homogène et la combustion plus rapide.
Le volume de la chambre conditionne le taux
de compression dont dépend le rendement de la combustion.
Au fond de la chambre de combustion on
trouve les sièges de soupapes (Fig. 21). Les sièges constituent les surfaces coniques
d’appui de têtes des soupapes : l’angle du cône (30° ou 45°) doit être
presque le même pour la soupape et le siège, afin que l’étanchéité soit
assurée. Les sièges sont usinés dans la masse de la culasse, ou bien formés
par des bagues en acier emmanchées a la presse. Ils sont
chanfreinés afin de
réaliser la largeur de la surface conique.
Dans l’axe du chaque siège, introduit a la
presse, il y a le guide de soupape qui
assure le coulissement
de la soupape.